En première partie, les femmes de notre chœur ont interprété O Salutaris de la compositrice bisontine Clarisse Bourdeney (1848-1898). Nos deux solistes, Anne Rémond (soprano) et Pierre Pantillon (baryton) se sont aimablement joints à nous.





Ensuite, Anne Rémond et Pierre Pantillon ont interprété en duo l'Ave Maria de Fauré.

Les deux pièces étaient accompagnées à l'orgue par Stéphane Ganard.


Après ces deux très belles pièces, hélas trop courtes, place au fameux Requiem :

Cette œuvre religieuse comporte deux versions. La première, dite "de 1893" a été composée pour un orchestre de chambre, mais une deuxième mouture a été créée pour un ensemble plus étoffé en 1900. C'est cette dernière qui est la plus connue et la plus exécutée. Cependant, c'est la version pour orchestre de chambre que Renata a choisi d'interpréter : moins spectaculaire mais plus intime. L'ensemble qui nous a fait l'honneur et le plaisir de nous accompagner était composé d'un violon (Johnny Zefferini), de deux altos (Mehdi Iraqi et Benjamin Rota) un violoncelle (Christophe Oudot), une harpe (Cyrielle Krempp) et un orgue positif (Stéphane Ganard).


Vue partielle du chœur et des instrumentistes : au premier plan, la très jeune et talentueuse harpiste Cyrielle Krempp, au deuxième plan les deux altistes Mehdi Iraqi et benjamin Rota.
Ci-contre, le violoniste Johnny Zefferini

La partition comporte deux parties solistes : une soprano (pour le sublime Pie Jesu) et un baryton : respectivement Anne Rémond et Pierre Pantillon, tous deux originaires de Suisse, que nous avons entendus dans la première partie du concert.

Ci-dessus, Anne Rémond pendant le Pie Jesu.

Tous les textes sont en latin, conformément à la tradition catholique.


Pendant l'Agnus Dei

Cette messe de Requiem se caractérise par sa douceur : elle ne comporte pas de Dies Irae (la colère de Dieu) et se termine par un séraphique in paradisum. Seul le Liberame atteint une certaine intensité dramatique. Le compositeur déclare : Mon Requiem, on a dit qu'il n'exprimait pas l'effroi de la mort, quelqu'un l'a appelé une berceuse de la mort. Mais c'est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d'au-delà, plutôt que comme un passage douloureux..


Pierre Pantillon chantant le Liberame :










Des applaudissements chaleureux nous récompensent de nos efforts.


L'Est Républicain a rendu compte de notre concert de Pontarlier .